Mini-interview pour la newsletter de la librairie Enfer

Par Valéry K. Baran.

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La formidable directrice éditoriale de la collection E-ros des Éditions Dominique Leroy et blogueuse ChocolatCannelle m’a proposé de faire un mini-interview pour la newsletter de la librairie érotique Enfer.

Elle est trouvable ici : newsletter n°6.

Et voici la partie me concernant :

Valéry K. Baran 

Trois questions à….

 

 

Valéry K. Baran
auteure de L’initiation de Claire
Télécharger L'Initiation de Claire
L’initiation de Claire, Éditions HQN, 1,99¬
L’initiation de Claire est une novella qui associe étroitement la romance à l’érotisme. Une jeune femme, Claire, se rend dans un club libertin select pour découvrir le BDSM autant que ce qu’elle est réellement, au fond d’elle. Elle y découvre bien plus sous les traits d’un dominant employé par le club…
 
Quel écrivain es-tu ?

Je suis une auteure de romance érotique. Ou peut-être d’« érotique romance » dans le sens où c’est ce premier genre qui aiguise le plus mon intérêt mais le deuxième me manquerait. J’éprouve une vraie fascination pour les sujets touchant à l’entrée dans l’intimité des personnages. Voir comment un personnage se comporte face à la nudité, ce que la sexualité montre de lui, de sa relation avec un autre, comment un changement (psychologique, de relation) peut survenir dans un rapport sexuel. Tout ceci me passionne. Et j’oeuvre autant dans la romance/l’érotisme hétérosexuel que dans son équivalent homosexuel/bisexuel.

L’édition numérique est-elle pour toi un espace de création semblable ou différent de l’édition papier ? En quoi ?

Oh, je dirais qu’en matière de création, le support importe peu. C’est après, au moment de la distribution qu’il faut se poser la question du mode de publication le plus adéquat. Ceci-dit, d’une manière plus générale, je trouve formidable le nombre de portes qu’a ouvertes le numérique. Il y a encore quelque temps, se pointer chez un éditeur avec un statut d’auteur jamais publié et une nouvelle à la main, c’était être sûr de repartir avec un refus, ou quasi. Aujourd’hui, ce n’est plus le cas. Le numérique a permis un vrai développement des nouvelles, déjà, mais les portes se sont aussi ouvertes plus largement à l’érotique (toujours plus facile à lire dans les lieux publics quand on ne voit pas la couverture), à la romance pour les auteurs francophones, à la romance homosexuelle en particulier. Et c’est vrai aussi pour les nouveaux auteurs : des auteurs inconnus que les maisons d’édition n’auraient pas forcément pris le risque de publier et à qui le numérique a permis de donner une chance. Tout ça, c’est fantastique !

Quel livre aurais-tu aimé écrire ?

Plein ! Mais je vais résumer avec ces quelques mots : un livre qui reste. Ce serait d’ailleurs mon plus gros rêve. Oh, pas maintenant : j’ai encore beaucoup de chemin devant moi, mais plus tard : un jour, peut-être. Un livre qui compte, tout simplement : qui ne se lit pas façon salut-j’ai-passé-un-bon-moment-alors-qu’est-ce-que-je-lis-d’autre-maintenant ? mais qui reste dans la tête, qui marque, et qui acquiert ainsi une certaine forme d’éternité. Ça, ce serait vraiment le rêve ultime.

 

Avec question philosophique messieurs mesdames (sortez les copies) : créer, est-ce aspirer à la vie éternelle ?… 😉

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