Bilan de l’année 2015 !

Par Valéry K. Baran.

Voici un petit bilan de mon évolution en tant qu’auteure, après cette année chargée en multiples aventures !

L’année dernière, je listais trois objectifs, qui sont ceux que j’avais en tête en me dirigeant vers l’édition. Un an après, ils n’ont pas changé, mais voyons ce que ça a donné depuis. 🙂

1) Progresser

Bilan au-delà de mes attentes, cette année également.

C’est flagrant : mes premiers jets sont de plus en plus solides, les corrections de « forme » de mes éditrices sont de moins en moins présents, Hope m’a fait remarquer l’évolution de mon style, ma bêta aussi, les avis des lectrices sur mes histoires ont été toujours plus positifs au cours de l’année, je repère toujours sur des textes même peu anciens des maladresses que je ne fais plus… Franchement, je suis ravie, parce que ça pourrait paraître plus difficile les années passant et pourtant je me sens toujours évoluer.

Il y a quelque chose en particulier dont j’ai été fière, cette année : ma capacité à remporter des défis face auxquels je me suis trouvée. Récemment, il y a eu une histoire que j’ai écrite sur demande de mes éditrices et sur laquelle je me suis retrouvée à la bourre comme ce n’est pas permis… Eh bien, j’ai écrit (je ne sais pas si vous parvenez à imaginer) 30 000 mots (soit 150 000 signes environ) en 6 jours !!! Le Nanowrimo (soit écrire 50 000 mots en 30 jours) m’avait toujours semblé un défi au-delà de mes capacités et là, j’ai fait plus d’un demi-nanowrimo en moins d’une semaine ! (j’écrivais toute la journée jusqu’à 4-6h du matin, hein ?) Et j’ai encore fait un défi supplémentaire dessus parce que, après acceptation, mes éditrices m’ont demandé de retravailler l’histoire en ajoutant… plein de choses, tout en… réduisant la longueur (et tout en gardant tout ce que j’aime dedans : ça c’était ma contrainte supplémentaire perso, histoire de ne surtout pas se simplifier la vie – ‘faut pas déconner, hein? ), soit faire plus, mais en moins de mots, rien que ça. Et… ouais, je suis fière aussi d’y être arrivée. Ça ne m’arrive pas souvent : je ne fais pas partie des auteurs étant fiers de ce qu’ils écrivent (comment le pourrais-je ?) mais je peux être fière de ma capacité de travail et là, je l’ai été.

Afficher l'image d'origineEt autre gros défi : la Nuit de la nouvelle érotique. J’ai participé à cette aventure, visant à écrire une nouvelle de 8 pages word environ, sur un sujet, avec un mot final (« ancre », je vous dis que ça…), et un thème (« érotique », bien sûr) durant un long marathon allant de minuit à 7h du matin lors de la nuit du passage à l’heure d’hiver, soit 8h d’écriture à lutter contre le sommeil. Je ne sais pas ce que donneront les votes du jury mais l’aspect « défi » restait très important et, oui, je suis fière aussi d’être parvenue à le mener à bout.

 

2) Faire ma place en tant qu’auteure

L’année dernière, j’avais marqué « aller à la rencontre d’un nouveau public », mais je crois que la rencontre est faite, maintenant, ou du moins que je n’en suis plus à cette toute première phase.

« Faire ma place » a par contre été ma grosse interrogation de cette année… J’ai décidé de ne plus courir les appels à texte pour me concentrer sur ma maison d’édition principale, soit Harlequin, et j’ai encore éprouvé plusieurs fois cette peur (par laquelle j’ai décidé de ne pas me laisser freiner, mais qui revient quand même régulièrement) de ne pas pouvoir faire ma place. Il y a ces romans que je vois marcher, parfois, et dont je me sens si éloignée, il y a le fait que le mot « original » ressorte sur quasi chacune de mes histoires dans les avis des lectrices ( et, eh, sérieusement, elles sont si originales que ça, mes histoires ?), il y a eu Sexy World, dans laquelle le mélange romance/réalité virtuelle n’a pas été super bien reçu alors que c’était un coup de cœur de mon éditrice et mes bêtas… Et puis, finalement, j’ai vraiment vu les lectrices apprécier l’approche que j’ai, mes histoires ont eu des avis de plus en plus nombreux et géniaux au fur et à mesure de l’année, mes éditrices chez Harlequin continuent à m’offrir une place formidable… Je me suis sentie gâtée et heureuse, et pleine d’amour, et pleine de reconnaissance, cette année, mais je ne saurais même pas dire combien de fois !

Bref, merci à mes éditrices de me faire confiance et à toutes les lectrices de me permettre de m’épanouir ainsi dans l’écriture. 🙂

 

3) Vivre l’aventure

Alors là aussi : wouhou ! Complètement.

Les deux gros évènements de cette année resteront le Salon du livre et la Yaoi Yuri Con, deux évènements extrêmement différents mais qui m’auront contentée au-delà de mes rêves l’un et l’autre, et je pense d’ailleurs que, quoi qu’il se passe, ils resteront mes deux RDV littéraires rituels :

  • Le Salon du livre pour tout ce qui est du milieu du « livre »,
  • Et la Yaoi Yuri Con pour tout ce qui est du milieu de la « fancréation » (et en rapport avec la littérature, bien sûr).

Oh et puis l’expérience SexyRugby, dans son intégralité, était absolument géniale, aussi (rien que voir la presse parler de nos histoires, iiiiih !!!).

Enfin, the last but not least, on a réalisé un rêve commun depuis longtemps avec Hope en écrivant une histoire à quatre mains (et on s’est éclatées !). Je ne détaille pas car on fera plus tard un article dessus pour en parler plus amplement mais, ça aussi, c’est une réussite dont je suis vraiment contente.

Bref, je m’amuse toujours autant.

 

Mes réserves ?

L’année précédente, je m’étais trop dispersée en répondant à de nombreux appels à textes. Cette année, je me suis trouvée plusieurs fois écrasée sous la masse des projets menés en même temps. Depuis septembre, en particulier, ça a été la folie : il y a eu la Yaoi Yuri Con à préparer avec un travail imprévu auquel on a dû se coller et qui nous a demandé une énergie folle, puis une gestion post Yaoi Yuri Con qui m’a demandé un travail encore une fois imprévu, puis le fait que j’avais accepté auparavant la demande de mes éditrices mais sur laquelle je me suis retrouvée du coup à la bourre, l’histoire à quatre mains qu’on a commencée avec Hope en même temps, trois corrections éditoriales à faire derrière (je viens tout juste de finir de les boucler), et d’autres projets que j’avais commencé entre temps et… Au bout d’un moment, ça fait trop et je ne veux pas continuer à me laisser déborder ainsi.

Du coup, j’ai pris la décision d’abandonner certaines activités annexes trop chronophages (il faut bien faire un choix, à un moment donné) et l’année prochaine sera sous l’objectif de mieux gérer mon agenda, ce qui devrait être tout à fait faisable maintenant que j’ai fait l’expérience de tous ces imprévus.

 

Mes objectifs pour l’année prochaine ?

Les trois mêmes, toujours, mais j’en ajouterai un :

Venir à bout de mes projets en cours ET publier un « vrai » roman

(soit pas juste une novella, même longue).

Alors, le « vrai » roman, en réalité, il est déjà écrit : il paraîtra en format « série », qui est un format que j’adore pour l’avoir déjà pratiqué quand j’écrivais de la fanfiction (aux non adeptes : mais si, c’est génial ! C’est comme une série qu’on regarde en trépignant de voir l’épisode suivant, et c’est ça, justement, qui est trop bon), mais, avec 4 épisodes de 80 pages environ chacun, ça fera un total de 320 pages et là je pense qu’on peut parler de roman. Et ça viendra vite puisque ça commencera en mars (j’en reparlerai rapidement).
Ce premier tome appellera cependant une seconde « saison », donc je ne serai réellement satisfaite que lorsque j’aurai fini de développer ce gros projet.

Et, dans l’autre projet en cours, j’ai un roman M/M SF que j’ai laissé en stand-bye depuis près de 2 ans, maintenant, et que je veux absolument reprendre. J’ai aussi un autre projet très important auquel je voudrai me mettre sans faute, mais je veux d’abord finir ces deux projets-là, qui seront ma priorité pour 2016.

Bref, on reprend le trio d’objectifs :

Progresser, partager, vivre !

Et venir à bout de mes projets en cours

Rendez-vous pour le point sur tout ça en 2017 !

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3 réponses

  1. Tu as eu une très belle année !

    C’est bien parce que tu trouve tes marques, tu acquiers de l’expérience, tu sais où tu vas.

    Surtout ne perds pas ton originalité, je reste persuadée que ce sont les histoires originales les meilleures, ce sont celles qui sont destinées à atteindre un lectorat plus large au delà de la romance classique et de rester dans le temps et les mémoires. Du moins moi en tant que lectrice c’est que je recherche. ( D’ailleurs il faut que je fasse un article de blog à ce sujet^^).

    Je te souhaite le meilleur pour cette année 2016, de continuer à vivre à fond toute cette aventure éditoriale qui t’apporte tant, et encore beaucoup de succès. 😉

    • C’était un peu mon année-rêve, c’est clair. Pourvu que ça dure. 🙂
      Je crois aussi à la même chose que toi en ce qui concerne l’originalité. Sans aller forcément très loin : juste en s’octroyant le droit d’aborder l’histoire et les personnages selon sa sensibilité propre. Et je lirai avec plaisir ton article sur le sujet.
      Merci beaucoup !!! Et je te souhaite le meilleur de ton côté aussi (d’ailleurs, c’était une très chouette année pour toi aussi, il me semble ^^).

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